HISTORIQUE

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Avant l'invention du principe de la balance, on mesurait les ingrédients ou les matériaux en comptant le nombre de morceaux d'un produit ou en estimant le volume occupé par ce produit.

 

Or, s'il est relativement facile de compter des troncs d'arbres empilés, ou d'évaluer en bloc une certaine quantité de blé, il n'en est pas de même pour les pommes de terre ou les fruits.

 

Par ailleurs, la forme des objets à mesurer ne s'adapte pas toujours au récipient qui les contient. Le poids devient donc le seul élément de comparaison entre deux quantités et le seul système de mesure exact pour établir un prix.

 

Il semble que les premières balances aient été inventées par les Egyptiens dans l'antiquité. Les plus grossières, destinées aux matières de peu de valeur, étaient en bois : un bâton, avec deux courges creuses attachées aux extrémités, et une encoche pour centrer l'appui.

Il s'agissait donc de balances à bras égaux, et les plus sensibles destinées à peser l'or, les substances précieuses ou les poudres médicinales étaient en métal et construites avec une grande précision.

 

 

Vient ensuite la balance romaine, qui se compose d'un fléau divisé en deux parties inégales. A l'extrémité de la partie la plus courte se trouve un plateau sur lequel doit être posé l'objet à peser ou, à défaut, un crochet auquel cet objet sera suspendu (sac ou quartier de viande...).

Des encoches divisent le bras le plus long du fléau en parties égales. Un poids (dit "romain") se déplace le long de ce bras au moyen d'un anneau, et à l'équilibre on peut lire sur l'encoche où se trouve l'anneau du poids la masse de l'objet. Malgré son manque de précision, elle est toujours employée dans les foires ou à la campagne car elle est très robuste et facilement transportable.

 

 

Nous avons ensuite la balance Roberval ou balance commune qui est une balance à bras égaux. Elle se compose essentiellement d'un fléau, divisé en deux parties égales ; un couteau est appliqué en son centre. Ce prisme est muni d'une arête tournée vers le bas qui repose sur un coussinet de métal ou une pierre dure. Aux deux extrémités du fléau sont posés des plateaux dont l'un sert à poser l'objet à peser et l'autre à placer des poids tarés. Lorsque le poids est le même sur les deux plateaux, une aiguille (index) reliée au fléau indique sur une échelle graduée fixe qu'une position d'équilibre est atteinte.

Ce type de balance est précise, mais de force assez faible à cause de la fragilité des couteaux.

 

 

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