LE PRINCIPE
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Le
principe est le même que celui d'un sablier qui lui se base sur un
écoulement de sable. l'élément essentiel sur lequel repose la clepsydre est le
débit d'un liquide qui en fuyant nous donne des indications sur la durée.
Les
premières réalisations (clepsydres
égyptienne et grecques étaient de l'ordre d'un vase percé en
son point le plus bas et dont l'intérieur était gradué de manière à donner des
intervalles de temps réguliers. Ainsi, une fois que l'on avait rempli le
récipient d'eau, on pouvait savoir qu'il s'était écoulé telle durée entre le
moment ou l'eau commence à couler et le moment où elle s'arrête.
On s’aperçut plus tard que la pression
varie avec la baisse du niveau de l'eau, entraînant inévitablement une baisse
régulière du débit. Ainsi, ces modèles n'étaient qu'approximatifs à cause de
leur ignorance de toutes les lois qui régissent l'hydrodynamique.
Si le cadran solaire donne l'heure pendant
le jour, la clepsydre fait la même chose la nuit, et elle mesure en plus des
durées plus brèves avec une bonne précision.
La clepsydre réalisée avec les élèves sera
conçue à partir de bouteilles d’eau minérale. L’eau pourra être colorée pour
faciliter la lecture.
Schéma de gauche : l’eau tombe à la verticale
Schéma de droite : le jet suit une courbe, ce qui pose
problème au fur et à mesure que le niveau de l’eau baisse. Il est donc plus
difficile de recueillir l’eau.
Notre clepsydre sera constituée par 2
bouteilles d’eau minérale : la bouteille supérieure sera emboîtée dans
celle du bas, préalablement découpée. Le fond sera enlevé pour faciliter le remplissage
par les jeunes élèves. Le jet sortira parallèlement à l’axe de la bouteille. Le
débit variant avec la pression (donc la hauteur de la bouteille), le jet
faiblira sur la fin d’écoulement. On pourra constater qu’il est sensiblement
constant au début de l’expérience.